Par Alex
Source Club Orlov & http://lesakerfrancophone.fr
Il y a environ un an, dans un état de désespoir et de danger imminent, j’ai écrit un article que Dmitry a eu la gentillesse de publier sur son blog intitulé Stratégie de sortie pour les traitres. Cet article est une mise à jour. Rien n’a changé fondamentalement, mais beaucoup de chose sont arrivées, et la situation ne s’est améliorée que sur un seul petit point.
L’afflux quotidien de migrants en direction de l’Allemagne par la Turquie et les Balkans a chuté de façon significative et la pression sur l’Allemagne est redevenue gérable, nous donnant un peu d’air et rendant toute sorte de guerre civile immédiate très improbable. Mais nous constatons toujours une détérioration constante de notre sécurité et de notre humeur. La nation autrefois connue sous le nom d’Allemagne se dissout sous nos yeux et est remplacée par une dictature qui ne dit pas son nom. Le mélange d’euphorie et de choc de 2015 s’est transformé en une guerre de tranchées larvée entre les gauchistes, les ignorants et les autres.
Frontières en miettes
Les frontières de l’UE restent grandes ouvertes à tout parasite, criminel ou terroriste à peine ambitieux, et le nombre d’entrants par la route maritime a maintenant atteint des niveaux record.
Frontex capte encore des « réfugiés » par milliers près de la côte africaine et les amène en Europe – le contraire absolu de leur mission à l’origine. La contrebande de personnes se produit maintenant à l’échelle industrielle, mais n’est pas payée par les personnes passées en contrebande. Il est révolu le temps des simples cercueils flottants en bois remplis de migrants morts. Maintenant, des agents bien équipés s’assurent que les envahisseurs atteignent leur destination. Je me demande si une soi-disant « tragédie » avec des migrants noyés est vraiment arrivée. Rappelez-vous ces photos de qualité professionnelle de bateaux qui chavirent ? Quelle belle coïncidence – une catastrophe en mer et une photo tout en un !
En Espagne, les envahisseurs violent les frontières fortifiées par milliers, mais personne ne fait ce qui était autrefois une tactique de bon sens en défendant une frontière : tirer en l’air, puis viser et ouvrir le feu.
Les déportations – une fois la procédure appropriée activée pour ceux qui réussissent à passer illégalement – ne se produisent pas. Il y a peu de temps, avec une grande fanfare médiatique, 50 Afghans étaient sur le point d’être déportés par avion. Les groupes de gauche protestèrent vigoureusement. Seulement 35 ont été déportés, le reste a rampé dans le bois. Certains de ceux qui avaient été renvoyés en avion en Afghanistan ont immédiatement annoncé leur intention de revenir en Allemagne. Alors que cet exercice de « déportation massive » était en cours, quelque 3 000 nouveaux envahisseurs ont débarqué en Italie ; environ 350 000 pour toute l’année 2016. Faut-il encore expliquer qu’il ne s’agit pas de réfugiés mais d’une opération délibérée et organisée ? L’UE pourrait y mettre fin en quelques heures, mais les ordres actuels disent autre chose, parce que les responsables le veulent ainsi.
La sécurité
Il y a eu beaucoup plus de vols, d’attaques violentes, d’agressions sexuelles et de meurtres à relever en 2016. Une très petite fraction d’entre eux est cependant signalée par la Carte des crimes des réfugiés. Selon un récent rapport officiel de la BKA, les envahisseurs commettent en moyenne 800 crimes par jour. L’opération de contre-espionnage, Hoax Map, n’a pas duré très longtemps, rapidement accablée par cette réalité.
Les zones d’interdiction d’accès ou de non-droit occupées par les envahisseurs, où les autorités craignent d’aller, se répandent en Allemagne, mais par rapport à la France, la Grande-Bretagne ou la Suède, la situation dans la plupart des villes allemandes reste meilleure. Néanmoins, encore et encore, les gens qui vont vers la police reçoivent une fin de non recevoir, les rapports ne seraient même pas pris en compte, ou alors ils disent que les femmes devraient seulement teindre leurs cheveux en noir ou rester à la maison la nuit. En d’autres termes, les autorités ne veulent pas et ne peuvent pas nous aider. Nous sommes prévenus qu’il est interdit de recourir à la vigilance civile, mais nous ne sommes pas informés de notre droit à la légitime défense. Quelques jours après l’attentat terroriste de Berlin, l’UE a ratifié une nouvelle loi pour désarmer tout le monde en Europe, même les gardes forestiers et les tireurs sportifs. Ce que j’en dis, c’est que ceux qui respectent des lois qui les tuent ne méritent pas de pitié.
Là encore, l’Allemagne n’est pas encore tout à fait la Syrie. L’Allemagne est petite en terme de territoire, mais ce n’est pas un petit pays par sa population, et elle n’est pas encore submergée par le nombre d’envahisseurs. À cause de cela, les Allemands peuvent continuer à vivre dans le déni, même maintenant – jusqu’à ce que l’un d’eux devienne une victime. (Et quand vous le serez, vous devrez garder le silence à ce sujet, ou votre propre peuple vous traitera de raciste !) Où que vous alliez, vous êtes partout beaucoup moins en sécurité, à tout moment de la journée.
Certains de mes amis les moins aptes n’ont aucun sens du danger en public. Je l’ai, et donc je ne quitte jamais la maison désarmé, pour moi-même, mais aussi pour le cas pas si improbable ou j’aurais besoin de défendre quelqu’un d’autre. Je les considère comme négligents, mais encore une fois, ma conscience de la situation est maintenant à un niveau presque professionnel. La plupart des gens ne sont tout simplement pas câblés pour faire face à ce genre de situation.
Ce qui est aujourd’hui considéré comme une semaine normale aurait été considérée comme une urgence nationale en 1980. Toute personne de mon âge, en comparant notre enfance à la réalité actuelle, devrait reculer d’horreur et d’incrédulité. Mais les normes sociales sont malléables, et les jeunes générations ne peuvent même pas voir qu’il y a quelque chose de mal à avoir des frontières non surveillées et non défendues, parce qu’on leur a enseigné que les frontières sont périmées et nuisibles. Pourquoi devraient-ils aspirer à la souveraineté et à l’unité nationale s’ils ne les ont jamais vécues ? Au lieu de cela, on leur apprend à accepter le crime, la terreur et l’islamisation forcée. Ceux qui refusent d’accepter cet état de choses sont persécutés comme xénophobes racistes et fascistes.
Les « fausses nouvelles » de la presse mensongère allemande
La presse en Allemagne reste plus ou moins inutilisable, mais malheureusement, nous sommes toujours tributaires de cette information brute. Pour être juste, les rapports de crimes commis par des envahisseurs et le refus du gouvernement d’obéir à la loi en les poursuivant semblent beaucoup plus fréquents maintenant.
Même si les données brutes sont à peu près disponibles, chaque interprétation ou commentaire que nous entendons vise à obscurcir l’invasion islamique, à minimiser ses effets et ses conséquences catastrophiques pour le pays. Personne n’ose l’appeler pour ce que c’est – une invasion – et encore moins exiger qu’il y soit mis fin par des moyens simples, qui sont connus depuis des millénaires.

Le sentiment anti-allemand exprimé habituellement dans les médias allemands est tout simplement stupéfiant. Tout comme le mépris systématiquement exprimé pour les partisans de Trump par les médias des États-Unis, ils ne font aucun effort pour cacher leur haine et leur mépris pour le citoyen moyen allemand. Le ton anti-blanc, anti-mâle, anti-enfant, anti-occidental et pro-islamiste du commentaire est le même en Allemagne que dans une grande partie de l’Europe et des États-Unis, soulignant clairement une opération de propagande centralement organisée et bien financée, conçue pour soutenir l’invasion et pour neutraliser quiconque pourrait s’y opposer. Les femmes en niqabs et en burkas obtiennent désormais du temps d’antenne dans les talk-shows, apparaissant aux côtés des « experts » gauchistes recyclant sans cesse les mêmes faux points de discussion : pourquoi l’islam est « une religion de paix » et qu’elle n’a rien à voir avec quoi que ce soit (et n’est pas du tout une idéologie totalitaire) ; pourquoi Merkel avait raison de laisser entrer les envahisseurs (et n’a pas commis une horrible erreur) ; et pourquoi quelqu’un qui ne veut pas se rallier au programme de gauche, pro-envahisseur est automatiquement un raciste dangereux, xénophobe et fasciste.
Cette ligne de raisonnement n’est pas populaire auprès de la plupart des Allemands, et certaines publications, comme Spiegel, sont maintenant dans de grandes difficultés financières en raison de leur obéissance aveugle à suivre le programme pro-envahisseur. Mais la TV et la radio d’État sont directement financées par des impôts illégaux, siphonnant environ 8,1 milliards d’euros par an de nos poches, et continuant à pédaler avec les mêmes points de discussion erronés, peu importe à quel point le public les vomit. Mais notre choix est entre des « fausses nouvelles » et pas de nouvelles du tout.
Lorsque la très belle fille d’un politicien de l’UE a été brutalement violée et noyée par un migrant à Freiburg l’année dernière, Tagesschau, le bulletin d’information phare de la chaîne de télévision nationale ARD ne l’a pas rapporté du tout et a été forcé de se justifier deux jours plus tard. Ils appelaient cela alors « seulement un cas d’intérêt régional », se ridiculisant seulement encore un peu plus, parce que même le Washington Post a repris l’histoire. Des choses semblables se sont produites à plusieurs autres occasions, et dans chaque cas, l’exposition de l’histoire dans les médias sociaux a ridiculisé le traitement de ces événements par les médias. Donc, ne pas signaler les nouvelles du tout ne fonctionnera plus, et il est temps pour le Plan B : la censure réelle et immédiate des médias sociaux.
Ce plan est maintenant en jeu, avec le régime de Merkel menaçant de lourdes sanctions les plates-formes de médias sociaux pour… « fausses nouvelles », bien sûr ! Le ministère de l’Intérieur est sur le point de créer un centre de défense de la désinformation, pour lutter contre les « fausses nouvelles ». Si vous pensez que cela ressemble au ministère de la Vérité d’Orwell, ou à la MfS dans l’ancienne Allemagne de l’Est, c’est parce que c’est bien le cas. Situé très près du bureau de Merkel à Berlin, ce centre est censé « réagir très vite » à la « désinformation » sur les médias sociaux, en particulier avec un œil vers les élections générales en 2017, parce que de fausses nouvelles pourraient « influencer » les élections et éviter le résultat prédéterminé (en faisant entendre la voix du peuple).
L’efficacité de ce processus reste à voir. La police secrète est-allemande (STASI) ne peut pas être reconstituée du jour au lendemain, mais avec la pleine coopération de Google, Facebook, Twitter et d’autres, qui semblent prêts à succomber à la pression politique, le CDD pourrait s’avérer très efficace. Il deviendrait alors la deuxième administration la plus performante du gouvernement allemand, après les percepteurs d’impôts.
Perte de contrôle
Si vous regardez l’état du gouvernement national allemand et de son exécutif d’un point de vue historique – disons celui des années 1990 –, il semble maintenant être dans un désordre total et dans un état avancé de décomposition. Prenez, par exemple, le terroriste qui aurait été responsable de l’attentat terroriste à Berlin en décembre, qui était bien sûr un « réfugié ». Il était le deuxième suspect, après que le premier a été jugé « innocent », rien qu’un migrant illégal avec neuf fausses identités ! Il a été relâché, pour ne plus être revu, touchant probablement des prestations en utilisant une dixième identité.

Le « vrai » auteur était Anis Amri, un Tunisien. Il est venu d’un « pays sûr », l’Italie, où il a été condamné à quatre ans de prison et a été libéré en 2015. On lui a refusé l’asile en Italie et en Allemagne, mais la déportation avait été suspendue, car il avait opportunément « perdu ses papiers ». Il a eu au moins quatorze fausses identités et a probablement perçu des prestations sociales sous chacune. Il était constamment observé alors qu’il essayait d’acheter des armes automatiques à un agent en civil, puis a tenté d’amener d’autres salafistes à devenir des kamikazes. Pourtant, la police n’a vu aucune raison d’arrêter et d’expulser ce terroriste wahhabite trafiquant de drogue et criminel violent.
Même après avoir tué 12 personnes à Berlin, il a réussi à s’enfuir. Une journée entière après son attaque, son mobile fut « retrouvé » dans la cabine de son camion. Il a fallu un autre jour pour « retrouver ses papiers » dans la cabine de ce même camion. Un jour plus tard, la police a « accidentellement » annoncé son intention de procéder à un raid en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à six heures de route de Berlin. La presse est arrivée là et a attendu pendant des heures que quelque chose se produise, mais rien ne s’est passé parce que la police a bousillé le mandat d’arrêt. Alors, étonnamment, ils ne l’ont pas attrapé, et le chef de la police a annoncé qu’« il était parti ». Pendant les deux premiers jours, la police a mis à disposition un avis de recherche du terroriste avec ses yeux pixélisés pour, tenez vous bien, protéger sa vie privée ! C’est seulement après que Twitter et Facebook eurent pris le relais et publié des photos appropriées qu’ils ont changé la leur, mais ils ont ensuite utilisé une photo désuète, et mis une prime de 100 000 euros sur sa tête. Après avoir fait un certain nombre de détours à travers plusieurs frontières de l’UE, il a finalement été abattu en Italie par des policiers italiens qui ont eux fait leur travail.
Beaucoup de gens en Allemagne ne peuvent trancher s’il doivent être heureux avec la mort d’un terroriste ou voir cette histoire comme une farce pathétique / faux drapeau / erreur / machination. Ou tout ce qui précède. Il devient de plus en plus difficile de dire la vérité devant les fables et l’incompétence dues à ces sabotages volontaires. Mais si leurs ordres étaient d’afficher une incompétence complète, les autorités allemandes n’auraient pas pu faire un meilleur travail.
Quand de temps en temps, la police fait du bon travail, nos traîtres en fonction considèrent maintenant que c’est un comportement déloyal. La veille du Nouvel An, les mesures de sécurité à Cologne et dans d’autres villes ont été extrêmes, afin de prévenir les agressions sexuelles massives commises par les migrants l’an dernier. Néanmoins, des milliers de migrants, pour la plupart nord-africains, sont venus de tout le pays et même de France et de Suisse pour « célébrer » de nouveau avec les femmes locales. Beaucoup d’entre eux ont été chassés au début par des milliers de policiers, mais même alors, le commandement opérationnel a craint que la situation ne devienne de nouveau hors de contrôle. Il s’agissait d’un cas évident de « reconnaissance d’un combat au corps à corps » mené par les envahisseurs.
La seule reconnaissance de ces événements par les politiciens allemands était en soi une forme de critique sévère de l’utilisation du profilage racial contre les Nord-Africains. Devant chaque problème il y a maintenant un détournement, alors que les solutions ne sont pas du tout recherchées. Avec la presse docile et les médias sociaux sur le point d’être bâillonnés, personne ne pourra plus poser de questions difficiles. Si quelque chose ne va pas, ce sera probablement à cause d’un « piratage russe », et si quelqu’un n’aime pas ça, c’est probablement du « racisme ». Cela devrait suffire à tout garder à flot.
La situation politique
Comment l’opinion publique allemande change-t-elle à la lumière de tout cela ? Le processus politique normal a cessé d’exister, remplacé par une polarisation politique complète. Il n’y a plus de terrain d’entente : soit vous priez Sainte Merkel, soit vous êtes un ennemi de l’État. Soit vous acceptez tous les mensonges qu’ils vous disent soit vous êtes un nazi. Le gouvernement ne fait aucun effort pour obtenir le consentement des gouvernés ; au lieu de cela, il se sert uniquement de l’intimidation. Merkel est un dictateur de fait, juste parce que personne ne la défie en aucune façon.
Lors de la dernière conférence du parti, elle a fait face à des allégations de membres du parti qu’elle tentait de créer un culte de la personnalité, en prenant les mains des migrants, mais ils l’ont réélu chef du parti avec 89,5% des voix le même jour. Merkel ne se réfère même plus à nous en tant que citoyens ou Allemands. Elle a parlé en nous pointant du doigt à plusieurs reprises comme « ceux qui ont vécu ici pendant un certain temps ». L’implication évidente est que nous n’avons pas de droits ou de privilèges supérieurs à « ceux qui n’ont pas vécu ici pendant un certain temps », les envahisseurs.
Pour des raisons qui devraient être parfaitement évidentes, cela ne peut pas fonctionner. Vous ne pouvez pas gouverner, même par la force, en proclamant que vos propres citoyens sont l’ennemi. Hillary Clinton a essayé, se référant à la moitié de ses aspirants-constituants comme d’« un panier de déplorables ». Et où est-elle maintenant ? Au même endroit où Merkel va. L’aliénation totale des Allemands à leur classe politique ne peut avoir qu’un seul résultat final : le remplacement total de la classe politique allemande.

Une fois que les électeurs sont pleinement conscients de la situation, ils sont perdus pour les vieux partis, pour toujours. C’est la raison pour laquelle la résistance se construit si lentement : la plupart des électeurs doivent rompre avec pratiquement toutes les convictions politiques qu’ils ont jamais défendues, détruire activement leur faux sentiment de sécurité, abandonner le soutien qu’ils avaient reçu de l’État en étant bons, respectueux de la loi des citoyens et en votant comme leurs parents avaient voté parce que le gouvernement serait toujours à leurs côtés à la fin. Il est maintenant très clairement du côté de leurs ennemis – les terroristes, les violeurs… les envahisseurs.
Mais même ceux qui ne croient plus à rien de ce que les médias de masse diffusent ne parlent pas en public à cause des craintes, imaginaires ou justifiées ,des répercussions. Les dénonciations publiques sont très courantes. Dites le fond de votre pensée une seule fois, et vous ne pourriez ne plus jamais être promu, ou perdre votre carrière.
Pour ceux qui décident de laisser la vieille politique derrière, c’est un peu comme passer dans la clandestinité. On prend cela certainement beaucoup plus sérieusement que le simple divertissement d’avoir une opinion alternative. Nous ne sommes pas encore des hors-la-loi complets, mais si les ANTIFA [les « anti-fascistes »] vous frappent ou brûlent votre voiture, ne vous attendez pas à une quelconque sympathie.
Il y a quelques groupes en marge qui travaillent pour former une résistance souterraine. Outre le mouvement plus international d’identité nationale, très actif en Allemagne, la plupart d’entre eux visent une nouvelle assemblée constituante. Bien sûr, cela ne peut se produire qu’une fois que le paysage politique actuel aura été renversé. Les médias sociaux sont pleins de gens bien intentionnés mais pour la plupart impuissants. C’est un vaste mouvement de révolutionnaires anonymes qui aide ses membres à faire face.
Pour ceux d’entre nous qui préférons le chemin difficile et démocratique vers la réforme, il n’y a pour l’instant que l’AfD [Alternative für Deutschland]. Le parti a obtenu un soutien massif au cours de la dernière année. À la fin de 2016, il comptait 25 000 membres et 300 000 amis sur Facebook, et recueillait environ 16% des voix dans tout le pays. Mais par rapport au monstre, la CDU et ses 400 000 membres, il est encore très petit. En perspective, cependant, son influence peut devenir énorme.
Mais pourquoi devrions-nous nous fier à la politique alors que nos adversaires ne sont pas vraiment des politiciens, mais des traîtres, des ennemis mortels, voulant détruire notre pays, nous ruiner financièrement, et promouvoir le Volkstod [La mort de la nation], marier des enfants, accepter la charia et remplacer la population par des criminels et des fainéants importés d’États en déroute ? Pour moi, leur marxisme culturel n’est plus qu’une maladie mentale. Ceux qui le pratiquent sont malades et dangereux et ne méritent pas notre considération ou même notre condescendance. Nous devrions travailler à les exposer, eux et leur programme comme toxique pour toute société. Croire qu’une nation, ou même la race blanche, doit cesser d’exister par des moyens violents et être remplacée par une semi-société du Tiers Monde, ne doit pas être considéré comme un point de vue politique acceptable. Cela s’appelle un suicide ou un génocide, et ceux qui l’épousent devraient être interdits de vie publique.
C’est pourquoi je crois que nous devons les combattre de façon asymétrique, à tous les niveaux, et pas seulement à travers le système politique démocratique. Tout le monde peut et doit faire cela. Ignorer complètement leurs attaques hystériques, et contre-attaquer sur chacune de leurs propositions vicieuses. Excluez-les de votre entourage, en les définissant comme des fous. Ridiculisez-les à chaque fois que c’est possible, et ne votez jamais plus pour eux, jamais. N’espérez pas un miracle comme ce qui s’est passé aux États-Unis avec l’élection de Donald Trump. Rien ne se produira ici avant que les dommages ne deviennent irréversibles.
C’est le style que Trump incarne, et c’est exactement ce dont nous avons besoin en ce moment. Il n’est pas un grand homme d’État, et peut-être qu’il ne le sera jamais, mais il parle clairement et sans aucune contrainte, contournant les filtres des médias de masse et ignorant l’hystérie qui en résulte, fouetté par les beaux-parleurs de l’establishment. Il peut être un exemple lumineux pour les autres et il sera, à mon avis, l’allié le plus important des peuples d’Europe au cours des prochaines années.
En conclusion, je ne retire presque rien de mon dernier article. Les tendances sont toujours là, mais savoir si le résultat final sera la guerre, l’effondrement social ou la révolution est une question qui reste aussi ouverte qu’il y a un an. L’Allemagne a été changée pour toujours et, à moins de nous défier de tout ce que Soros et Merkel nous ont fait, pour redevenir un pays conservateur et conscient, notre pronostic deviendra de plus en plus affreux.
Alex
Note du Traducteur
Alex avait l'an dernier décrit l'an dernier la situation catastrophique de l'Allemagne. Depuis, il y a eu les viols de masse à Cologne, l'attentat de Berlin et milles autres « incidents » ignorés pas la presse mais qui sont le quotidien des Allemands.
Ce qui semblait à peine croyable l'an dernier est devenu presque normal. Il revient pour une mise à jour très radicale. La situation est en train d'échapper à la classe politique allemande.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone



La conséquence immédiate et imprévue de cette dépaganisation a été une déchristianisation, notamment en France. Coupée des racines païennes sur lesquelles le christianisme de Constantin s’était apposée comme un vernis sur un ongle, le catholicisme dépérissait et cela a été le cas jusqu’à aujourd’hui. Dans ce conflit, le protestantisme a donc vaincu, même là où on pensait qu’il avait échoué. Le protestantisme s’est même emparé du Vatican. Seule l’Europe orthodoxe, plus païenne de fait, y a échappé pour le moment.
Seconde option, la rupture. A partir de la Renaissance notamment, certains penseurs ont théorisé le retour au paganisme européen, ce dernier étant de mieux en mieux connu par deux siècles d’études historiques à son propos, jusqu’à en découvrir la matrice indo-européenne avec notamment Georges Dumézil. Des organisations païennes émergent ainsi dans toute l’Europe, se revendiquant des traditions locales, que ce soit du druidisme (Draoicht), du paganisme germano-scandinave (Asatru), du paganisme slave (Rodnoverie), du paganisme grec (Hellenismos) ou de la religion romaine (Religio Romana). L’Eglise est bien consciente d’ailleurs que la réponse identitaire des Européens pourrait être la résurrection de l’antique paganisme. Au bord du tombeau, comme l’avait annoncé Nietzsche, l’Europe se ressaisira et se relèvera dans un sursaut salvateur. Je suspecte les actuelles autorités catholiques de comprendre qu’un tel mouvement peut arriver, va arriver, et qu’il s’agit de s’en prémunir en sacrifiant l’Europe, prévoyant déjà son avenir en Afrique, en Amérique méridionale et en Asie. Cela voudrait dire que par peur du paganisme, le Vatican s’allierait implicitement avec d’autres forces et ferait ainsi les yeux de Chimène au second monothéisme universel dont la présence en Europe ne cesse d’inquiéter.
del.icio.us
Digg









Unbewältigte Auswirkungen des Ersten Weltkrieges

Le livre de Hannes Hofbauer est sorti juste à temps, comme s’il avait encore fallu d’une preuve criante supplémentaire. Le Parlement européen a voté une résolution non contraignante, par 304 voix contre 179, avec 208 abstentions: «Résolution du Parlement européen sur la communication stratégique de l’Union visant à contrer la propagande dirigée contre elle par des tiers.»1 A première vue, cela semble défensif. En réalité, il s’agit du soutien de la «Task-Force pour la communication stratégique de l’UE» et de son «Disinformation Digest»2 c’est-à-dire du monopole d’interprétation de l’actualité politique internationale.



En 2006-2007, le Dr. Ulfkotte adhère à un mouvement, Pax Europa, qui entend, comme son nom l’indique, sauver la paix civile dans tous les pays européens où des conflits internes risquent d’éclater vu l’incontrôlabilité des réseaux salafistes et les désirs inavoués des services américains de voir les concurrents européens plongés dans les affres d’un désordre ingérable. En août 2007, Pax Europa souhaite manifester à Bruxelles devant le Parlement Européen. La manifestation est aussitôt interdite par le politicien bruxellois le plus méprisable de l’histoire de la ville, le bourgmestre Freddy Thielemans, un anticlérical viscéral, qui avait offert du champagne à la galerie au moment où le Pape Jean-Paul II venait de décéder, un pourfendeur frénétique de la fête de Noël qui a, un moment, supprimé le sapin de la Grand Place et débaptisé le « marché de Noël » en « Plaisirs d’hiver ». Ce laïcard, qui cumule toutes les tares de son idéologie abjecte, est un islamophile délirant, prouvant ici les thèses de certains historiens qui parlent d’une alliance pluriséculaire entre puritains anglo-saxons (et hollandais), laïcards maçonniques français et fondamentalistes hanbalites/wahhabites, dont le dénominateur commun est une haine profonde et viscérale de la culture populaire, de l’humanisme classique, de la culture gréco-latine, de la musique européenne et des arts plastiques. L’avocat et sénateur flamand Hugo Coveliers dépose plainte au nom de Ulfkotte contre l’interdiction par l’innommable Thielemans (aujourd’hui dégommé par ses propres copains qui ne valent guère mieux que lui !). Le 30 août 2007, cette plainte est déclarée irrecevable par les tribunaux de Bruxelles, donnant ainsi la preuve que cette magistraille dévoyée est liée aux services d’Outre-Atlantique, aux cénacles laïcards occultes et à la pègre salafiste.
Tournons-nous maintenant vers deux ouvrages du Dr. Ulfkotte. D’abord, l’ouvrage attaqué tous azimuts par les salafistes et leurs alliés, les « foies jaunes ». Il est intitulé Der Krieg in unseren Städten – Wie radikale Islamisten Deutschland unterwandern (« La guerre en nos villes – Comment les islamistes radicaux minent l’Allemagne»), publié en 2003. L’ouvrage démontrait que les réseaux caritatifs salafistes masquaient des financements occultes, pratiquaient le blanchiment d’argent. Ulfkotte accusait principalement les Frères musulmans et le mouvement turc Milli Görüs (qui fut débouté quand il porta plainte contre le livre). Ces réseaux caritatifs, affirmait Ulfkotte, étaient liés à la criminalité organisée. Il déplorait l’inaction de l’Etat allemand, comme nous pouvons déplorer l’inaction des Etats néerlandais, belge et français. Le livre consacré à la nature mercenaire du journalisme allemand, Gekaufte Journalisten – Wie Politiker, Geheimdienste und Hochfinanz Deutschlands Massenmedien lenken (= « Journalistes achetés – Comment le monde politique, les services secrets et la haute finance d’Allemagne manipulent les mass médias ») a été publié en 2014. Il démontre que quasi la totalité des journalistes allemands écrivent sous la dictée de l’ Atlantik-Brücke (« Le pont atlantique », un service dirigé au départ par un ancien de la CIA, spécialiste dans l’organisation de putschs, notamment en Iran, avec l’affaire Mossadegh, et au Chili), de la Commission Trilatérale, de l’American Council on Germany, de l’Aspen Institute, etc. Les articles sont écrits par le personnel de ces officines et paraissent sous la signature de célèbres journalistes allemands, à peine arrangés. Après avoir lu ce livre, écrit son éditeur Kopp, le lecteur ne regardera plus jamais les journaux allemands du même œil, le téléspectateur éteindra son poste et finira par ne plus rien croire de ce qui lui est dit. Ulfkotte concluait que le lavage des cerveaux, but de l’occupation américaine, était complet. Toute voix dissonante était traitée de néonazie, de fasciste ou, plus récemment, de « complotiste ». Le Dr. Ulfkotte n’a pas échappé, ces quelques dernières années, à cette litanie d’insultes, alors que ses origines idéologiques ne se situent nullement dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’extrême-droite », alors que sa démarche est éminemment démocratique dans le sens où elle s’insurge contre toute menée occulte, contre toutes les entorses à la transparence. Il est vrai que Carl Schmitt, dans une perspective nettement plus engagée dans un univers mental ultraréactionnaire et catholique, s’insurgeait aussi contre la dissimulation et les intrigues en coulisses. Il voulait la visibilité totale.
Malgré la pertinence des enquêtes d’Ulfkotte et donc leur « incorrection politique » dans un monde orchestré par des cénacles (financiers, stratégiques ou salafistes), pariant sur l’occultation totale de leurs démarches, ses livres étaient toujours mis en exergue par Der Spiegel qui signalait leurs tirages phénoménaux. Cela n’a pas empêché cet hebdomadaire de Hambourg de rédiger une notice nécrologique insultante sur ce militant en faveur de la transparence absolue, décédé le 13 janvier 2017. Un homme qui a travaillé jusqu’à son dernier souffle pour que triomphent nos libertés concrètes, sans compter ses efforts. Il faut continuer son combat. Que chacun d’entre nous y participe. A sa manière, à son rythme mais sans relâche aucune !



The very mention of the Silk Roads creates an instant image: camel caravans trudging through the high plains and deserts of central Asia, carrying silks, spices and philosophies to Europe and the larger Mediterranean. And while these ancient routes may remain embedded in our imagination, they have, over the past few centuries, slowly faded in










L’idée que les bobos se font du monde est celle d’un monde de nomades (l’ineffable Jacques Attali a dit que sa seule patrie était son ordinateur !). Or les études démographiques et sociologiques montrent qu’il en va très différemment. ‘’ Contrairement à ce que laisse entendre le discours dominant, la majorité des gens sont sédentaires : ils vivent dans les pays, régions ou départements où ils sont nés… en France comme dans le monde, les classes populaires vivent et préfèrent vivre, là où elles sont nées. Si les gens apprécient le « voyage », le tourisme, ils ne choisissent pas le déracinement’’. L’idée d’un monde fluide, atomistique, est celle que tentent de nous imposer les classes dominantes libérales pour lesquelles il n’est de réalité qu’individuelle. ‘’Cette représentation permet d’imposer efficacement l’idée d’une société hors sol, d’individus libérés de toutes attaches, circulant comme les marchandises au gré de l’offre et de la demande, contrairement aux classes populaires réticentes au changement et tentées par le « repli »’’. Les nomades ne sont qu’une toute petite minorité au plan mondial et les sociétés enracinées restent la norme.
La voracité des hommes politiques français est sans pareil. Il faut avoir lu pour s’en convaincre 











